La sagesse tibétaine dit que la cause de la souffrance, ce sont nos attentes. Avoir des attentes, c’est vouloir contrôler les gens, les évènements, la vie.
Vous avez sans doute constaté que vous n’avez pas de pouvoir direct sur les autres et que vous ne pouvez pas contrôler tous les évènements. Pourtant, la plupart des gens continuent d’espérer que les autres vont changer et ont tendance à se plaindre des évènements qui surviennent dans leur vie.
Vous savez aussi que vos actions sont très fortement influencées par les programmes emmagasinés dans votre inconscient. C’est pourquoi il n’est pas si facile de vous libérer de l’habitude d’avoir des attentes. Aussi longtemps qu’elles sont là, vos attentes remplissent bien leur rôle : elles vous infligent énormément de stress et de souffrances.
Pour vous qui avez envie de dire : « C’est assez! », voici 5 besoins dont vous pouvez progressivement vous libérer. Vous allez ainsi récupérer une bonne quantité d’énergie que vous utiliserez pour agir dans votre zone de pouvoir et progresser plus rapidement vers vos buts.
Se détacher du besoin d’impressionner les autres
La plupart des femmes sont très sensibles à l’opinion que les autres ont d’elles-mêmes. Cela vient du besoin de plaire et de la peur du jugement. Lorsque vous dépensez trop de temps, d’argent et d’énergie à tenter d’impressionner les autres et à chercher à obtenir leur approbation, il ne vous en reste plus pour être VOUS. Pourquoi ne pas oser être qui vous êtes ? Les gens que vous côtoyez pourront alors entrer en relation avec la VRAIE vous !
Se détacher du besoin d’avoir raison
Bien sûr, les autres font des erreurs et ont des torts. Vous auriez bien le goût qu’ils l’admettent et s’excusent. Le problème, c’est que vous croyez que cette personne a tort alors que, de son point de vue, elle a raison. Le frottement des « egos » nourrit le ressentiment. Lorsqu’on prend conscience que la « réalité » est quelque chose qui varie d’un être humain à l’autre, il est plus facile de se libérer du besoin de prouver son point. Comment vous sentez-vous à l’idée d’écouter l’autre pour comprendre SA réalité avant de réagir ?
Se détacher du besoin de rabaisser les autres
La médisance et le commérage sont des flèches acérées qui laissent des blessures. Ce sont des habitudes qui meublent la conversation et donnent une certaine importance à la personne qui parle. C’est une tentative maladroite de démontrer qu’on est une personne vertueuse. Sous-entendu «En tout cas, moi, je ne suis pas comme ça ! » La plupart des humains sont malheureusement un peu portés à se prêter à ce jeu. Comme votre réussite dépend de la qualité de vos relations, est-ce bien avisé de construire vos conversations sur le dos des absents ?
Se détacher du besoin de s’accrocher au passé
Le passé, quel endroit sécuritaire où se réfugier ! C’est du connu. Pourtant, comme le disait un ami dernièrement : « Quand nous parlons d’une situation vécue ensemble, on dirait que mes frères et sœurs n’ont pas vécu la même chose que moi ! ». Les souvenirs reviennent souvent à travers un miroir déformant car ils sont teintés de la perspective que chacun avait alors. Même si vos souvenirs étaient parfaitement exacts, vous n’avez pas de machine à reculer dans le temps pour retourner les changer. Pourquoi ne pas admettre que TOUTES vos expériences vous ont enrichie? Chacune a contribué à faire de vous la magnifique personne que vous êtes devenue.
Se détacher du besoin de voir le résultat
Il est nécessaire et stimulant de se fixer des buts et de travailler à les atteindre. Par contre, lorsque vous oubliez que la réussite est un processus, vous avez tendance à forcer et à pousser. Quel sera l’impact sur votre énergie et sur votre motivation? Il est fort probable que vous vous fatiguiez, que vous connaissiez des périodes de découragement et même que vous abandonniez. Lorsque nous déposons une graine en terre, va-t-elle pousser si nous la déterrons régulièrement pour voir où elle en est? Et lorsque les premières feuilles apparaissent, est-il bien avisé de tirer dessus pour qu’elle pousse plus vite? Que diriez-vous de prendre soin de votre projet comme d’une plante précieuse et de le laisser pousser à son propre rythme?
Vouloir contrôler est l’envers de la médaille de vouloir aider. Cela part d’une bonne intention mais donne rarement les résultats escomptés. Lorsque vous prenez conscience que vous aidez davantage lorsque vous guidez que lorsque vous contrôlez, vous avez fait un pas très libérateur, autant pour vous que pour les gens autour de vous.
Vous libérer d’un besoin, c’est travailler dans votre zone de pouvoir. Vous devenez chaque fois plus légère, plus libre et plus magnétique à la réussite car vous récupérez du temps et de l’énergie pour vous occuper de vos affaires avec confiance, dynamisme et efficacité.
Au plaisir de vous guider durant votre processus de libération,
Article rédigé par Aline Tardif,
Ressource #1 en développement de la confiance
j’ai mis en vente mon commerce parce que la retraite approche et j’ai une grande envie de liberé mais j’y pense au quotidien ….
J’ai grandement apprécié votre article et suis en accord avec le fait qu’espérer que les autres changeront draine notre énergie…. que l’on pourrait mettre ailleurs, par exemple, pour un projet qui nous interpelle et nous tient dans la joie!
Merci!
Martine