Vous voulez changer quelque chose dans votre vie ? Changez d’abord votre façon de penser !
Notre esprit est un terreau dans lequel nous semons des graines. Il nous parait évident de récolter des tomates quand nous avons planté des semences de tomates, des salades quand nous avons planté des pousses de salade. Pourquoi alors s’étonner de récolter des contrariétés et de l’insatisfaction alors que notre langage quotidien est truffé de récits de contrariété et d’insatisfaction ?
Voici quelques conseils et astuces pour adopter des pensées qui vont changer votre vie :
Tout d’abord, il faut savoir que les pensées négatives affectent les performances. Le premier à avoir observé le phénomène est le psychologue sportif Shane Murphy. Il avait remarqué que les pensées négatives pouvaient diminuer les résultats des joueurs de golf de pas loin de 80 % ! En effet, penser à l’échec les faisait jouer beaucoup moins bien que s’ils se voyaient réussir.
La technique d’Arrêt Mental
A partir de là, il a mis au point une technique appelée “Arrêt Mental” qui permettait aux athlètes d’améliorer leurs scores en stoppant leurs pensées négatives.
Si arrêter de penser de façon négative peut aider un golfeur à améliorer son score, imaginez ce que cette technique pourrait vous apporter, à vous aussi, dans votre vie.
Et ce qui est formidable c’est que vous disposez de tout ce qu’il faut pour mettre en pratique cette méthode mentale dès maintenant.
Voici comment faire :
•Chaque fois qu’une pensée négative vous vient à l’esprit, associez-la immédiatement au mot “STOP !”.
•Puis, remplacez-la par une série de pensées positives. Si vous n’en avez pas à l’esprit, demandez-vous : « Puisque je ne veux pas de ça, qu’est-ce que je veux à la place ? ».
Au lieu du mot STOP, vous pouvez former l’image d’un panneau “STOP” dans votre esprit chaque fois qu’une pensée négative apparaît ou bien choisir une phrase plus forte que “stop”, comme “LA FERME !”. Quoi qu’il en soit, les pensées négatives qui se forment dans votre esprit vont finir par se taire. Essayez quelques semaines et vous verrez.
Voilà. Ce n’est pas plus compliqué que ça.
Et pourtant, comme beaucoup de choses dans la vie, c’est parfois plus facile à dire qu’à faire. Aussi, pour vous faciliter les choses, je vous propose encore deux autres techniques.
La technique de l’élastique
Une technique que j’aime beaucoup consiste à porter un élastique autour de mon poignet. Et dès que je m’aperçois que je suis en train de faillir à mes engagements, je tire sur l’élastique puis je le lâche brusquement. Aïe ! C’est juste assez douloureux pour me remettre dans le droit chemin !
La technique de l’élastique aide à reconditionner l’esprit. Il s’agit de le porter et de le faire claquer jusqu’à ce que les pensées négatives ne se manifestent plus du tout.
Mais, me direz-vous, souvent nous nous rendons compte trop tard que nous sommes partis dans une séquence de lamentations. Cela fait déjà quelques minutes que nous déblatérons « Ah oui, ma pauv’dame, et moi, vous savez ce qui m’est arrivé ? », ou « Il n’y a qu’à moi que des choses pareilles arrivent… » etc, etc,… quand nous nous rendons enfin compte que, zut, trop tard ! nous nous sommes laissés embarquer sur la pente glissante des plaintes et des jérémiades !…
C’est ce qu’il se passe avec les habitudes : on se retrouve à faire quelque chose sans même se rendre compte qu’on le fait. C’est super pour les bonnes habitudes, comme faire de la gym tous les matins, se brosser les dents, se laver les mains avant de manger, etc. C’est un peu plus gênant avec les mauvaises habitudes : on se retrouve avec une cigarette au bord des lèvres sans s’être rendu compte qu’on la sortait du paquet…
Quoi qu’il en soit, il n’est jamais trop tard pour rectifier les choses. Ce n’est pas parce que vous avez une cigarette à la main qu’il faut absolument l’allumer ! De la même façon, même si vous avez des propos négatifs depuis un petit moment déjà, vous avez tout intérêt à rectifier le tir au plus vite.
La technique de la minuterie.
Ce qui peut vous aider, c’est de prendre conscience de la nature habituelle de vos pensées.
Pour cela, une suggestion : programmez la minuterie de votre téléphone portable pour la faire sonner dans un délai quelconque, suffisamment lointain pour que vous n’y pensiez plus quand la sonnerie retentira.
Par exemple, décidez de faire sonner dans 1h15 et continuez à vaquer à vos occupations. Quand la minuterie sonnera, demandez-vous « à quoi étais-je en train de penser à ce moment-là ? ». Notez-le.
Puis, fixez à nouveau la sonnerie pour dans 1h, 1h30 ou 2h peu importe. L’important est que vous ayez oublié que la sonnerie était programmée quand elle sonnera. De cette façon, vous ne contrôlerez plus vos pensées au moment de la sonnerie et vous pourrez alors prendre conscience de la nature de vos pensées quand elles fonctionnent librement.
Chaque fois que le téléphone ou la minuterie sonne, prenez conscience de ce à quoi vous étiez en train de penser à ce moment-là et notez-le.
A la fin de la journée, faites le bilan. Donnez une note à la qualité de votre journée. Avez-vous passé une journée agréable, à laquelle vous attribuez volontiers 9 ou 10/10 ou plutôt une journée maussade, qui ne vaut pas plus de 5 ou 6 ?
Puis, relisez vos notes prises chaque fois que la sonnerie a retenti et observez leur nature. Pensiez-vous à des choses plutôt positives, joyeuses et réconfortantes ou étiez-vous en train de vous inquiéter, de vous plaindre ou de râler ? Rendez-vous compte du rôle de vos pensées sur la qualité de votre journée. N’est-ce pas plus facile d’avoir une bonne journée quand vos pensées sont orientées sur des choses positives ?
Faites cela pendant quelques jours. Au bout d’un moment, vous aurez attrapé le reflexe de prêter attention à la qualité de vos pensées…et de les corriger quand c’est nécessaire.
Avec ces 3 techniques vous voilà équipées pour entretenir des pensées positives, créatrices de belles journées et au final, d’une vie agréable et épanouissante.
En effet, pourquoi vous laisser envahir par ce qui ne vous plaît pas, pourquoi vous remplir la tête de choses dont vous n’avez pas envie et que vous n’aimez pas ?
Au restaurant, choisissez-vous les plats dont vous avez le moins envie ou qui vous dégoûtent ? Je suppose que non. Alors, pourquoi, dans votre vie, devrait-il en être autrement ? Faites dans la vie comme au restaurant : choisissez de ne mettre dans votre assiette que ce que vous aimez et qui vous fait plaisir !